Tunis est le premier arrêt international de ce voyage de «Bande dessinée dans les musées» qui débutera le 9 juin à 18h00 au Palais Kheireddine et couvrira par la suite des villes du monde entier.
L’exposition a été réalisée en collaboration avec la Biblioteca delle Nuvole — l’une des plus grandes bibliothèques italiennes de bande dessinée et d’illustration — avec Lab619, le collectif tunisien multi-prix, et avec l’association suisse Focus Illustration.
En marge de la Biennale internationale d’art contemporain de Dakar, le Dak’art, la galerie Téranga de l’ambassade du Sénégal en Tunisie au Lac 1, continue d’exposer, jusqu’au 19 juin 2022, les travaux des trois artistes tunisiennes Najet Edhahbi, Chahrazed Fekih et Mouna Jemal Siala, ainsi que ceux des Sénégalais Djibril Drame, Rokhy Muto et Diarratou Nasreddine Diop.
Commissionnée par Mouna Jemal Siala, l’exposition intitulée «Yàgg na», en wolof ; «Min qdim ezzmen», en dialecte tunisien, veut montrer, à travers différentes expressions artistiques, les liens profonds et fraternels entre les deux pays.
Tout en puisant dans leurs histoires respectives, les artistes participants réinvestissent leur environnement naturel africain et établisssent des ponts artistiques entre les deux pays.
Les cimaises de la TGM Gallery abriteront du 9 juin au 9 juillet 2022, l’exposition «Nous tous, Peintres Juifs de Tunisie».
«Ce n’est pas un mouvement, pas plus qu’une école de peinture que se propose de présenter cette fois-ci TGM Gallery, il s’agirait plutôt d’un regard, forgé par une mémoire antique, celle d’un peuple errant ayant choisi un ancrage.
Les peintres juifs de Tunisie sont tunisiens de par leur histoire, leur sensibilité, leur approche esthétique. Mais s’ils partagent cette culture, ils ont aussi celle, immémoriale, de leurs rites et traditions. C’est ce syncrétisme, cette synthèse féconde d’influences qui fait la richesse et la diversité de leur art», note la directrice artistique des lieux, Alya Hamza.
Au menu, entre autres, des œuvres de Bismouth, Lellouch et Sarfati.
L’Institut culturel italien en Tunisie présente, du 9 au 30 juin 2022, au musée Palais Kheireddine dans la Médina de Tunis, l’exposition «Bande dessinée dans les musées».
L’exposition s’inscrit dans le cadre du projet Comics in Museums promu par l’Institut italien et conçu pour rapprocher les nouvelles générations des lieux de culture. Au menu, 51 bandes dessinées réalisées avec l’implication de quelques-uns des principaux auteurs de romans graphiques pour raconter les collections d’art des musées italiens.
Tunis est le premier arrêt international de ce voyage de BD dans les musées qui débutera aujourd’hui, jeudi 9 juin à 18h00 au Palais Kheireddine et couvrira par la suite des villes du monde entier. L’exposition a été réalisée en collaboration avec La Biblioteca delle Nuvole — l’une des plus grandes bibliothèques italiennes de bande dessinée et d’illustration — avec Lab 619, le collectif tunisien multi-prix, et avec l’association suisse Focus Illustration.
A.Gorgi Gallery présente, à partir du 16 juin 2022, l’exposition personnelle ‘’N.F.T. (nouvelles formes tangibles )’’ de Marie José Armando.
Céramiste, Marie-José Armando est née à Nice en 1955. Parallèlement à ses études d’arts plastiques à l’Université d’Aix-en-Provence, elle a suivi une formation à l’École des Beaux-Arts de la même ville. Elle s’initie à la céramique à l’École d’Arts Plastiques (EMAP) de Nice, où elle pratique conjointement la gravure. Elle participe pendant deux ans à l’Atelier de céramique de l’École internationale d’arts décoratifs (EPIAR) de la Villa Arson. Elle collabore aux musées de Nice depuis 1980 : d’abord au Musée des Beaux-Arts, puis à sa création, au Musée d’Art Moderne et Contemporain (MAMAC), et enfin au Musée Matisse en tant qu’attachée de conservation.
Elle partage son temps entre son atelier du Sud de la France et son atelier tunisien.
Son œuvre, pour l’essentiel en porcelaine blanche, relève de ce qu’il est convenu d’appeler «l’art contemporain». Elle se développe selon une grande variété de pièces, comportant aussi bien des éléments de petite taille que des assemblages en grandes installations. Une autre part de son travail s’inscrit dans la tradition japonaise du raku et relève, à ce titre, d’une toute autre technique présentant des surfaces colorées (émaux) et noircies au carbone.
Quoique d’apparence abstraite, son œuvre est le plus souvent inspirée de formes naturelles élémentaires, principalement végétales. Ce goût des formes naturelles végétales lui vaut de développer une part de sa créativité dans la pratique du land art.
En Tunisie, elle n’en est pas à sa première exposition. Ses œuvres ont été présentées à l’Espace Sadika à Gammarth, à la librairie Fahrenheit, ainsi qu’à Yosr Ben Ammar Gallery.